Mardi 30 septembre 1997
Aujourd'hui je n'aurais pas le temps d'aller à l'hôpital.
Je contacte l'association dont j'étais membre pour tenter d'en savoir plus sur les risques de retour de charge virale et baisse de T4 avec un foyer infectieux...
Bon même si je connais déjà le risque de la situation il me faut l'entendre de quelqu'un d'autre, et puis si jamais il y avait eu une évolution thérapeutique dont je sois pas encore au courant...
Bien entendu je n'ai pas de réponse miracle, mais au moins j'ai pu être écoutée, vider mon sac...
Le midi j'appelle l'hôpital, François me dit tout va bien, il a juste encore un peu de fièvre mais ça va. J'entends que son compagnon est là, je me souviens qu'il a rendez-vous avec son médecin vers 18h00 j'appellerai à ce moment François sera plus disponible car la voix sonnait faux.
L'après midi s'étire difficilement.
18h00, je rappelle François, il est inquiet, ses T4 continuent à baisser et la fièvre est plus forte qu'hier. En plus avec la fatigue il a l'impression de perdre en acuité visuelle. Lire l'épuise, regarder la TV lui fait mal aux yeux, le moral n'est pas au beau fixe. J'essaie de lui changer les idées avec 3 ou 3 anecdotes rigolotes que je me gardais sous le coude pour ce genre de moment... Ça marche piètrement...
La morosité revient nous voir...
Son compagnon arrive, je prends de ses nouvelles, pour lui tout va bien, les résultats d'analyses sont bons, les effets secondaires s'estompent, il a la forme. Tant mieux au moins il sera armé pour faire face.
Demain j'ai l'après midi de congés, je viendrais avec mon matériel de manucure.